Le verdict aura fait beaucoup moins bruit que lorsque Liès Hebbadj a été mis en examen en juin 2011. A Nantes, le juge d’instruction a finalement prononcé le non-lieu dans l’affaire ultra médiatisée qui impliquait le commerçant nantais, son épouse et trois autres femmes, accusés de fraudes aux prestations sociales. Selon son avocate Cécile de Oliveira , interrogée par l’AFP:
« L’examen du dossier n’a débouché sur aucune preuve sérieuse à charge par rapport à Lies Hebbadj. L’essentiel des charges qui pesaient sur lui se dégonflent. La montagne a accouché d’une souris ».
L’affaire avait démarré lorsque l’un des compagnes de Liès Hebbadj, Sandrine Mouleres, avait été verbalisée alors qu’elle conduisait avec un niqab. Celle-ci avait ensuite écrit un livre, Les boucs émissaires de la République, expliquant sa décision de porter le voile intégral.